06 Avr Comment en finir avec le syndrome de l’imposteur ?
Dans cet épisode, je vous propose de voir dans un premier temps ce que l’on entend par syndrome de l’imposteur, ensuite, nous verrons pourquoi nous y sommes confrontées, particulièrement en tant que femme entrepreneure et enfin, je vous partagerai 5 conseils simple pour y mettre fin.
Il faut savoir que 70% de la population mondiale douterait au moins une fois dans sa vie de la légitimité de son succès.
Il faut savoir que 70% de la population mondiale douterait au moins une fois dans sa vie de la légitimité de son succès. Share on X
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Ce syndrome de l’imposteur est aussi appelé « syndrome de l’autodidacte » (on comprend son lien avec nous entrepreneurs du coup) ou encore « complexe d’imposture ».
Alors il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un trouble, d’ailleurs à la base, il a été inventé en 1978 par 2 psychologues qui elles parlaient « d’expérience d’imposture ».
En fait, il s’agit d’un doute permanent qui fait se sentir illégitime dans son statut actuel. On s’attend en permanence à être « démasquée ».
D’ailleurs, la célèbre actrice Emma Watson, notre Herminone d’ Harry Potter elle-même en souffre, je la cite « Je me dis qu’à tout moment quelqu’un va découvrir que je suis une fraude totale et que je ne mérite rien de ce qui m’arrive ».
Selon la psychologue Sandi Mann, auteure d’un livre sur le sujet, le monde est peuplé de gens à qui apparemment tout réussit, mais qui pensent que leur succès n’est du qu’à la chance, aucunement à leur talent, et qu’ils vont finir par être découverts.
Pourquoi nous sommes confrontés au syndrome de l’imposteur ?
Souvenez-vous de la tête de vos proches quand vous leur avez dit que vous vouliez devenir entrepreneure. Que vous leur avez expliqué concrètement que vous alliez quitter le salariat, la stabilité et peut-être même un très bon salaire pour cette belle aventure entrepreneuriale.
Sans compter que, l’étape suivante c’est de leur prouver que contre toute attente, ça en valait la peine pour mettre fin à la fameuse réflexion type « tu devrais peut-être retourner au salariat ? »
Et puis, il y a aussi le fait que les activités en tant qu’entrepreneur, pour leur grande majorité, sont encore peu connues et qu’il n’est pas évidement de parler de webmarketing, community management, de dire que vous êtes en plein lancement ou devez animer une masterclass.
En tant que femme entrepreneure, c’est d’autant plus difficile car on doit se défaire des cases que l’on nous attribue habituellement pour oser entreprendre, affirmer que nous sommes nos propres boss, et du coup on s’auto-limite.
5 conseils pour en finir avec ce syndrome
1/ Identifier ses valeurs et points forts
Il s’agit là de faire une réelle introspection en soi pour déterminer ces valeurs qui guident nos actes et font de nous qui nous sommes. On fait le bilan de nos points forts, qui font notre différence, à savoir nos qualités et compétences. Il ne faut pas hésiter par exemple à solliciter nos proches pour avoir un regard extérieur.
2/ Faire une liste de nos réussites
Toutes ces petites choses qui font notre fierté, que l’on n’aurait jamais imaginé accomplir ou atteindre, qui rendraient la personne que nous étions il y a quelques années hyper fière et agréablement surprise, qui nous font nous dire « yes, je l’ai fait ! »
3/ Arrêter de se comparer
En finir avec l’avis et l’opinion des autres et accepter que nous sommes uniques. Il faut avancer à son rythme car nous avons notre propre vécu, nos compétences et nos valeurs et que nous ne pouvons « faire » ou « être » comme les autres car nous ne sommes pas « les autres ».
4/ Se rattacher à son pourquoi
En revenir à notre mission de vie, ce qui nous anime et nous pousse à faire ce que l’on fait, ce pourquoi nous y croyons et nous avons envie de continuer chaque jour.
5/ Prendre l’habitude de célébrer
Prendre l’habitude de célébrer, même les petites victoires : notre 1er avis, commentaire, compliment d’un client, nos premiers abonnés, notre 1ère vente, une formation terminée, son 1er livre …
C’est hyper important surtout pour notre cerveau, car on lui envoie une sorte de SMS en mode « hey, t’as vu ça ! »
Car sinon, avec le syndrome de l’imposteur justement, pour notre cerveau, il s’agirait d’un simple coup de chance. On peut aussi bien marquer le coup en écrivant, moi j’ai pris cette habitude depuis quelques années maintenant avec mon carnet de gratitude, cela m’aide vraiment à prendre conscience de mes réussites, aussi petites soient-elles.
Voilà, c’est tout pour l’épisode du jour qui je l’espère vous aidera à mettre à l’amende ce fichu syndrome !
Alors, comment tu le gères toi ce syndrome de l’imposteur, partage avec nous tes astuces en commentaires !
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