De secrétaire juridique bilingue à serial entrepreneure

De secrétaire juridique bilingue à serial entrepreneure

Absolument rien ne me prédestinait à quitter ma vie de salariée, avec la sécurité de l’emploi et mon confortable salaire mensuel fixe et pourtant, cela fait déjà 9 ans que je l’ai fait!

Alors pourquoi, qu’est-ce qui a bien pu me pousser à une telle sortie de zone de confort?

Et comment je suis passée de secrétaire juridique bilingue à serial entrepreneure, car oui, j’ai déjà eu plusieurs vies en tant qu’entrepreneure.

Je te propose de te raconter un peu tout ça, toi qui aujourd’hui peut-être est à un tournant de ta vie aussi et envisages peut-être de te lancer dans cette folle aventure.

De secrétaire juridique à serial entrepreneure

Bye bye le salariat

Mon expérience salariale a été assez… éclectique je dois dire.

Tout a commencé par un petit remplacement en tant que professeur d’anglais au collège avant de signer mon 1er « vrai contrat » à un poste d’Assistante du Directeur Commercial au sein d’une régie de magazine sportif (spécialisé dans le rugby, si si, véridique)

Alors vraiment rien à voir avec mon parcours scolaire, vu que je suis diplômée d’un Bac + 4 en Langues Etrangères, mais trouver du travail quand on est fraîchement diplômée n’est jamais simple.

J’ai tenu le coup 6 mois environ à ce poste car très honnêtement, passer la journée au téléphone à prospecter pour vendre des encarts publicitaires ne faisait pas vraiment partie de mes objectifs de vie.

De là, j’ai enchaîné avec quelques missions intérimaires histoire de remplir un peu mon CV et d’acquérir un peu d’expérience aussi.

Jusqu’à ce que je finisse par trouver un poste de secrétaire juridique bilingue dans un cabinet d’avocats, un poste que j’ai occupé pendant environ 9 ans, au sein de 2 cabinets différents.

Puis, fatiguée par le rythme métro/boulot/dodo et en plein début de dépression, car oui, je travaillais sur Paris alors que je vivais en province, du coup je me tapais environ 3 heures de transport par jour (quand tout allait bien) entre bus, train, métro et RER…

mon époux, ainsi que mes chers parents, m’ont mis un coup de pression pour que je démissionne, mais j’ai heureusement pu négocier une rupture conventionnelle et par la suite, trouver du travail dans ma ville, à quelques minutes en voiture.

Le dernier poste que j’ai occupé, en tant qu’Assistante de la Directrice R & D, a fini par avoir raison de moi, et de ce qu’il me restait d’attachement au salariat.

Entre pression de ma supérieure, harcèlement moral et mépris de l’humain, j’ai de nouveau commencé à me rendre malade: stress, anxiété, insomnies

J’allais bosser avec une énorme boule au ventre, c’était l’horreur!

Mon âme soeur voyant l’état dans lequel j’étais et craignant une vraie dépression, mais j’avoue que je devais bien être en plein burn out, me dit de démissionner, tout simplement!

Ce que je fis car je savais que de toute manière il était inutile d’essayer de négocier avec les responsables de cette boîte.

En avril 2012 donc, je disais bye bye à ma vie de salariée, je démissionnais et me retrouvais sans emploi et, forcément, sans ressources…

Découverte du statut autoentrepreneur

Pourtant, une chose était claire pour moi, je voulais continuer à travailler, j’en avais non seulement le besoin, mais aussi, l’envie.

Oui, je voulais continuer à participer aux dépenses de notre foyer, pouvoir faire plaisir à ma petite famille.

J’était aussi dorénavant convaincue que je ne voulais plus du tout retourner dans le salariat.

Donc, la solution était de me mettre à mon compte, mais pour faire quoi et comment, ça aucune idée…

Tout a commencé autour d’un verre de thé avec mon cher mari, je lui dis que la solution pour moi donc, si je voulais continuer à travailler était de me mettre à mon compte et de là, il me dit:

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« Pourquoi ne pas faire d’une pierre 2 coups, tu es gourmande, tu es une maman, tu devrais vendre des bonbons sans gélatine de porc, il y a une vraie demande »

Et moi j’étais en mode, ok, facile à dire, mais concrètement, comment je fais?

Sa réponse, qui sur le coup me laissa sans voix: « je te fais confiance, tu vas trouver »

Je te laisse juste imaginer ma tête et le bazar à l’intérieur.

Mais toujours est-il qu’après des heures et des heures de recherches, quelques coups de fils passés et emails envoyés ainsi que des paquets de maltesers vidés

Je finis par découvrir le statut autoentrepreneur (aujourd’hui micro entreprise)

De fil en aiguille, les choses se sont goupillées et mises en place et en octobre j’étais déjà immatriculée.

Mes différentes vies d’entrepreneure

A mes débuts donc, j’étais gérante d’une boutique en ligne spécialisée dans la vente de bonbons sans gélatine de porc.

Absolument rien à voir avec ce que j’avais pu faire jusqu’ici, je me suis retrouvée dans un univers totalement digital, et surtout, seule aux commandes.

Un quotidien qui m’a demandé une nouvelle organisation, car mes enfants étaient encore petit, je devais jongler entre mon business et ma casquette de maman.

Entre gestion de mon service client, mes fournisseurs, la préparation et le suivi de mes commandes, mes réseaux sociaux ou encore le webmarketing.

Mais dès le début j’ai kiffé et je n’ai jamais regretté ce choix.

Puis, j’ai fini par réalisé un de mes rêves d’enfance, celui d’écrire un livre, en publiant mon autobiographie en 2018.

A partir de là, j’ai commencé à avoir envie de renouveau alors j’ai suivi une formation pour proposer du coaching, sachant qu’à ce moment-là je me passionnais pour le développement personnel et la confiance en soi.

J’ai pu accompagner des femmes merveilleuses et j’ai beaucoup aimé ça!

A nouveau, après avoir reçu de nombreuses demandes suite à la publication de mon livre sur « comment faire », « par où commencer » « comment procéder pour l’auto-édition »…

S’en est suivi le lancement d’une formation pour accompagner toutes les entrepreneures qui voulaient écrire leur livre en partageant ma propre expérience.

Puis, j’ai décidé de me recentrer un peu, car moi la première je me suis rendue compte que je m’éparpillais trop.

Certes, il est bon d’être multipotentielle, mais il arrive un moment où les gens n’arrivent plus à vous suivre car ils ne comprennent pas où vous voulez en venir.

J’ai pris un peu de recul et du temps de réflexion.

En faisant ça, j’ai réalisé que:

  • je suis passionnée par l’entrepreneuriat
  • je suis tombée amoureuse du marketing digital
  • je kiffe tout ce qui touche à l’organisation: quotidien d’entrepreneure, réseaux sociaux, production de contenu…
  • j’aime vraiment aider les autres, me sentir utile, partager

Ma conclusion= regrouper tout ça pour ne faire qu’une activité, à savoir accompagner les entrepreneures débutantes en leur faisant profiter de mon expérience afin qu’elles puissent se lancer, elles aussi, malgré tous les doutes qu’elles peuvent avoir.

Compétences acquises et fierté

Mon bilan aujourd’hui avec toutes ces années de recul, c’est déjà une profonde fierté, à la base je suis une personne qui manquait cruellement de confiance en elle et je n’aurais jamais pu imaginer accomplir tout ça un jour.

Mon bilan aujourd'hui après toutes ces années de recul c'est déjà une profonde fierté car à la base je suis quelqu'un qui manque cruellement de confiance en elle. Share on X

Mon parcours m’inspire car je sais que la Meryem d’il y a quelques années le trouverait inspirant, j’ai acquis énormément de compétences, je me suis formée, je me suis cassée la figure encore et encore, relevée encore et encore et chaque jour je continue d’apprendre.

J’ai pu par exemple lancer mon site toute seule, comme une grande!

Comment ne pas être fière de pouvoir être community manager, blogueuse, coach- formatrice, auteure et aussi podcasteuse?

Et si je te dis tout ça ce n’est pas pour frimer (un peu quand même lool)

Sérieusement, c’est pour te dire que rien n’est impossible si on se donne les moyens et si on patiente, il faut du temps, de la volonté, de la détermination et beaucoup de persévérance.

Mais ça en vaut vraiment la peine quand c’est quelque chose qui nous tient à coeur.

Donc ose croire en toi et tes capacités, il y a un début à tout, et on peut apprendre en se formant, petit à petit.

Partage-moi un peu ton parcours toi aussi, je suis sûre qu’il est lui aussi très inspirant!

Tu rêves d’une présence régulière sur les réseaux sociaux mais tu penses ne pas avoir les compétences nécessaires?

Eh bien ces mini-cours sont faits pour toi, je vais te partager mes astuces et conseils de « non » graphiste et « non » community manager!

1 email par jour où l’on parlera stratégie de contenu, erreurs à éviter, outils et organisation afin de faire passer tes réseaux sociaux au niveau supérieur!

Meryem
hello@thebizmakerlab.fr
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