Entrepreneure 10 ans après ce que je changerais si c'était à refaire

Entrepreneure : 10 ans après ce que je changerais si c’était à refaire !

2022 marque pour moi un sacré anniversaire, en effet, le 4 octobre prochain, je soufflerai mes 10 bougies, pas les miennes, mais celles de mon aventure d’entrepreneure, oui, déjà !

Pour l’occasion, j’ai d’ailleurs décidé de lancer un nouveau concept, sur Instagram, il s’agit d’une série de vidéos où je te raconte un peu, en toute transparence, mon parcours durant ces années, j’ai appelé ça “Capsule d’entrepreneure : 10 ans déjà !” j’ai déjà posté un petit teaser mardi et l’épisode 1 sera disponible lundi prochain.

Entrepreneure 10 ans après ce que je changerais si c'était à refaire

Donc, aujourd’hui, je voudrais, en toute humilité, partager quelques-unes des erreurs que j’ai pu commettre à mes débuts d’entrepreneure, ces choses que, si c’était à refaire, j’essaierais d’éviter ou du moins de faire différemment.

Alors non pas que j’ai des regrets, pas du tout, car chacune de de mes erreurs fait de moi celle que je suis aujourd’hui, m’a permis d’apprendre certaines choses, de mettre en place certaines choses.

Non, si j’ai décidé de vous les partager, c’est comme toujours dans l’optique de vous faire prendre des raccourcis et vous éviter certaines de mes galères, tout simplement.

Ne pas prendre en compte le mindset

Clairement, avec du recul, je me rends compte à quel point il est important de bosser son état d’esprit lorsque l’on se lance dans cette aventure. On passe du statut salarié à indépendant, on se retrouve du jour au lendemain seul aux commandes, tout le poids de notre business repose sur nos épaules, et par moments il y a cette énorme pression de se dire si je ne fais rien, rien ne sera fait …

Aujourd’hui, j’ai pu me documenter sur le développement personnel, suivre des formations et j’ai réalisé que cela m’aurait été très utile.

A la base, je suis une personne qui manque cruellement de confiance en elle, et j’avoue devoir souvent retravailler sur moi, il y a inévitablement des périodes où les doutes prennent le dessus. Et cela est d’autant plus accentué dans ce milieu avec les réseaux sociaux, le fait de, malgré nous, nous comparer aux autres et nous sentir tellement nulle… Donc oui, si c’était à refaire, je me pencherais plus sur le mindset.

Ne pas attendre d’être prête

On a trop souvent tendance à vouloir que se soit parfait, et je l’ai fait pour un tas de choses dans ma vie d’entrepreneure. En mode “j’attends le bon moment” et puis, finalement, le jour où je me décidais à passer à l’action j’avais envie de me mettre des gifles, je réalisais le temps perdu pour rien…

Je me souviens quand j’ai voulu lancer mon site Meryem B Happy, alors que j’avais toutes les notions nécessaires pour le faire, croyez-le ou non, mon côté perfectionniste a fait que j’ai procrastiné des mois avant de le lancer officiellement !

Ne pas voir à long terme

A mes débuts d’entrepreneure, avec ma boutique de confiseries, j’étais vraiment en mode freestyle, je n’anticipais absolument rien. Et petit à petit, j’ai eu le revers de la médaille. C’est lors d’un échange avec une business friend, qui me demandait si j’étais prête pour les soldes, que je me suis pris une de ces claques !!!

J’ai réalisé que je ne pouvais pas continuer comme ça, il me fallait tenir compte du marché, des soldes, des vacances scolaires, de certaines périodes de l’année, d’ailleurs aujourd’hui il y a carrément un calendrier marketing pour nous y aider. Car oui, c’est essentiel de voir loin, d’anticiper, de prévoir, ne serait-ce que par rapport à mes stocks de bonbons, car j’avais eu la mauvaise surprise plus d’une fois de ne plus rien avoir à vendre.

Ne pas avoir une bonne organisation

Se retrouver du jour au lendemain, seule, pour tout gérer dans son activité, ça change tout. Mais le gros souci, c’est que souvent on veut tout faire, et s’il y a bien une chose que j’ai compris, c’est que non, le multitasking n’est pas productif, au contraire.

A vouloir tout faire, on en fait rien. Cela nous amène à de la dispersion, on va entamer plusieurs choses et, au final, en fin de journée, réaliser que l’on n’en a finie aucune.

Ne pas me fixer d’objectifs

Je regrette de ne pas avoir connu, à mes débuts, la fameuse méthode SMART ainsi que la méthode Pomodoro. Pour faire rapide, la méthode SMART c’est le fait de se fixer des objectifs simple, réalistes, et surtout, de les quantifier dans le temps afin de se fixer une date limite.

A mes débuts, j’avais souvent de gros objectifs, et je m’éparpillais vite et par moments me décourageais et procrastinais. Alors que si j’avais appris à prendre le temps de me poser, découper ces gros objectifs en petites tâches, et ensuite, essayer de les planifier, cela m’aurai sauvé tellement de temps !

Ne pas automatiser certaines tâches

Croyez-le ou non, mais je me souviens encore comme si c’était hier le jour où j’ai réalisé que je pouvais programmer ma newsletter, et du coup, en programmer plusieurs !!! Mais le must, c’est quand j’ai compris qu’il y avait un tas de tâches, tellement chronophages dans notre quotidien, que l’on peut aussi automatiser.

Au niveau gain de temps, c’est un game changer, vraiment ! Imaginez qu’avant ça, je rédigeais ma newsletter au moment où je voulais l’envoyer. Idem pour mes réseaux sociaux, tant de temps perdu à l’instant T en mode “ok, que pourrais-je bien poster ?”

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Mais depuis le jour où j’ai commencé à planifier mon contenu et le programmer, tout à changer dans mon business, et ça aurait été très précieux si je l’avais fait à mes débuts.

Ne pas se fixer d’horaires

C’est lors d’une formation sur l’organisation que j’ai suivie, lors de mes premières années d’entrepreneure, que j’ai appris ça. Notre formatrice, Manon, si tu passes par là, nous disait simplement que pour bien gérer notre planning, surtout en tant que femme, épouse et maman, il était indispensable de se fixer des horaires et de les respecter, mais aussi de les faire respecter.

Eh oui, lorsque l’on est salariée, on part le matin et on rentre le soir. La différence quand on est à son compte, c’est que l’on bosse souvent de chez soi, alors on est entourée de tentations ? le linge, le repassage ou encore la vaisselle dans l’évier…

Du coup, si je me dis je bosse de 9h à 12h et je prends une pause le midi de 2h, eh bien là je peux faire d’autres choses, tout simplement.

Ne pas se former

Alors là, j’attire vote attention, car c’est un point essentiel.

Oui, il est important de se former en tant qu’entrepreneure, car il y a forcément des compétences que l’on n’a pas, ou certaines que l’on doit développer ou améliorer.

J’ai mis du temps à le réaliser, et cela m’a coûté du temps justement. A force de vouloir me débrouiller seule, trouver la solution, d’ailleurs j’en parlais lundi dans ma Biz Letter (envoyée tous les lundis), j’ai consommé des heures et des heures de tutos… Et dès lors que j’ai commencé à me former, cela a changé les choses du tout au tout, quand on prend cette décision, c’est un raccourci en réalité.

Mais attention à ne pas se former à tout et n’importe quoi, prenez bien le temps à chaque fois de réfléchir sur l’utilité d’une formation, en avez-vous vraiment besoin, en quoi elle va vous être utile…

Mais attention à ne pas se former à tout et n’importe quoi, prenez bien le temps à chaque fois de réfléchir sur l’utilité d’une formation, en avez-vous vraiment besoin, en quoi elle va vous être utile Share on X

Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu’il peut arriver que, sans vous en rendre compte, vous vous lanciez dans une consommation excessive de contenus, gratuit ou payant d’ailleurs, et du coup, cela vous prendre du temps.

A un moment, il va falloir mettre en application ce que vous aurez appris, tout simplement.

Ne pas accepter les erreurs

Je ne vais pas vous la jouer avec une des nombreuses citations sur l’échec et sur le fait que cela soit une bonne chose. Quand on se plante, on se sent clairement comme une “bip” , on se sent nulle ?. Sans compter que l’on a l’impression d’être la seule dans ce cas. Donc on n’est pas trop dans le mood si tu tombes 7 fois, relève-toi 8.

Mais pourtant, c’est ce qu’il faut, il faut accepter que l’on va se planter, d’où le mindset dont je parlais au début, parce que sinon on risque de très vite abandonner. En 10 ans vous n’imaginez même pas le nombre de fois où j’ai failli tout plaquer ! Et à mes débuts, je prenais très mal le fait de me planter, genre je me remettais grave en question.

Mais le plus important c’est de ne jamais oublier que l’on reste des êtres humains, avec nos faiblesse, et que l’erreur est humaine.

Et finalement, chacune de mes erreurs commises a été une grande leçon pour moi, et dorénavant, c’est ainsi que je le prends.

Ne pas s’oublier

Pour finir cet épisode, je vous parlerais de self-care, essentiel, c’est justement parce que le poids de votre business repose sur vos seules épaules que vous ne devez pas vous oublier, vous négliger. Prenez soin de vous, prenez des pauses, des journées off, échangez avec d’autres business friend, acceptez le process, ne vous comparez pas aux autres car vous n’êtes pas les autres !

Si le podcast te plaît, n’oublie pas de lui mettre une petite note et un avis, merci !

Meryem
hello@thebizmakerlab.fr
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